Demi-journée de sensibilisation et de prévention de l’Accident Vasculaire Cérébral à Costaros, lundi 19 Juin entre 8h et 12h.
Le Centre de soins infirmiers de Costaros en partenariat avec la filière
AVC 43 ainsi que des professionnels du Centre Hospitalier Emile Roux se
mobilisent afin de sensibiliser la population au risque de survenu de l’Accident
Vasculaire Cérébral (AVC) ainsi que les moyens de le prévenir. Cette
demi-journée aura lieu le LUNDI 19 JUIN sur le marché de COSTAROS et sera
l’occasion d’insister sur les signes évocateurs de l’AVC, l’intérêt d’agir
rapidement ainsi que de rappeler la présence d’une Unité NeuroVasculaire sur le
Centre Hospitalier Emile Roux et de son rôle.
Pour cette occasion, l’équipe soignante du Centre de soins de Costaros sera
présente et proposera un dépistage de l’hypertension artérielle ainsi que du
diabète, une plaquette d’informations sera mise à disposition. Elle rappellera
les signes d’alerte de l’AVC ainsi que de la conduite à tenir au côté d’un
neurologue de l’Unité NeuroVasculaire (UNV) du Centre Hospitalier Emile Roux,
Dr Dassa Jérémie. Une diététicienne du
service apportera des conseils précieux pour adapter son alimentation tout en
conservant le plaisir de manger. Rappelons que l’alimentation est une priorité
dans la prévention neuro-cardiovasculaire.
Le crédit agricole sera partenaire de cette journée et proposera un lot à
toutes les personnes qui se rendront sur le stand.
L’AVC est l’affaire de tous :
enfants, jeunes, adultes, seniors. Il s’agit d’un problème majeur de santé publique, l’AVC représentant la deuxième
cause de mortalité en France (1ère cause chez les femmes). 150 000 AVC
surviennent par an en France (1 toutes les 4 minutes), et en moyenne en Haute
Loire, 1 AVC par jour est pris en charge sur le Centre Hospitalier Emile Roux.
Il s’agit de la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte
Les principaux facteurs de risques
modifiables en sont l’hypertension artérielle, le tabac, le diabète, l’obésité,
l’hypercholestérolémie, le syndrome d’apnée du sommeil non traité, et l’alcool.
LES SYMPTOMES DEVANT FAIRE EVOQUER UN AVC sont de survenue soudaine et latéralisée,
ils sont divers et la plupart du
temps non douloureux, d’où
l’importance de ce type de journée d’information (encore trop insuffisamment
connus)
– Une paralysie, une faiblesse ou un engourdissement d’une partie ou de
la moitié du corps
– Une déformation de la bouche,
– des difficultés à parler ou articuler ou pour comprendre
– Une perte de la vision d’un œil ou une gêne d’un côté du champ de
vision
– Des troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
– Une céphalée atroce, brutale, inhabituelle
MIEUX PREVENIR ET TRAITER L’AVC
L’AVC reste une maladie dont les
principaux facteurs de risques, sus cités sont évitables avec une prévention
adaptée
La rapidité de prise en charge, lorsque les symptômes évocateurs d’AVC
apparaissent, est un élément essentiel pour limiter le
risque de décès et de séquelles fonctionnelles.
La prise en charge rapide des
victimes dès les premiers symptômes en appelant immédiatement le «15» est essentielle : plus l’AVC est
pris en charge tôt dans un hôpital ayant une Unité Neuro Vasculaire, comme au
Centre Hospitalier Emile Roux, mieux il peut être traité. Et moins importantes
en seront les séquelles fonctionnelles. Il existe une filière spécifique de
prise en charge déclenchée via cet appel au Centre 15.
La précocité de la levée de l’occlusion de l’artère bouchée
en cas d’infarctus cérébral (ou AVC de nature ischémique, qui représente 80 %
de l’ensemble des AVC), par perfusion d’un médicament spécifique appelé « fibrinolyse » ou par retrait mécanique
du caillot lorsque cela est possible (appelé « thrombectomie mécanique », en passant du matériel spécifique par
l’intérieur des artères) est déterminante pour limiter l’étendue de la séquelle
définitive.
De même, en cas d’hémorragie
cérébrale (ou AVC hémorragique, 20 % de l’ensemble des AVC), la rapidité de
mise en œuvre de traitements faisant diminuer la pression artérielle ou
l’antagonisation d’éventuel traitement anticoagulant est déterminante.
Nous allons insister dans notre
message sur la nécessité du recours au
centre 15 même si les symptômes faisant évoquer un AVC régressent complètement
en quelques minutes correspondant possiblement à un accident ischémique
transitoire (AIT). Cela peut être, en effet, annonciateur de la survenue de
symptômes plus durables dans les heures ou les jours suivants, appelé « syndrome
de menace ».
Des informations complémentaires sont
disponibles :
– https://franceavc.com/
(site grand public)
– https://www.accidentvasculairecerebral.fr/
(site grand public)
– https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/laccident-vasculaire-cerebral